L'idée de l'existence d'un complexe de fortifications daciques dans les Montagnes de Şureanu (les Montagnes d'Orăştie dans la littérature historique) s'était formée dès le XIX-ème siècle. Au même temps on a remarqué qu’à l’intérieur de ce complexe, Grădiştea de Munte occupe une position presque centrale, toutes les autres forteresses et habitats ouverts gravitant autour d’elle.
L'aménagement d'un relief montagneux afin de le rendre propre à l'habitation a requis un effort considérable. A Grădiştea de Munte les daces ont aménagé plus de 260 terrasses, la plupart exposées sur la partie sud-est de la colline, plus ensoleillée. Quelques unes d'entre elles ont des surfaces considérables (la terrasse XI, par exemple, a près d'un hectare) pendant que d'autres ont une surface de seulement quelques dizaines de mètres carrés.
La cité s'étendait sur près de 4,5 km et elle était composée de trois parties principales: la fortification, la zone sacrée et les quartiers civils de ouest, et respectivement d'est.
La densité démographique, les indices de systématisation de l’habitat, ainsi que l’architecture monumentale des édifices publiques suggèrent que Sarmizegetusa Regia, avant la conquête romaine, était une sorte de ville barbare.